A mon avis j'en sais rien, mais en cherchant un peu sur l'encadrement psychatrique dans le cas d'une transition je tombe là dessus :
Citation :
Pourquoi des consultations auprès d'un psychiatre ?
Quelque soit l’âge du consultant, les entretiens avec un psychiatre répondent à plusieurs objectifs :
S’assurer avec la personne de la présence et de la stabilité des critères diagnostiques de la dysphorie de genre (DSMV) de l’adolescent et de l’adulte.
S’assurer que la dysphorie de genre n’est pas secondaire ou mieux expliquée par d’autres conditions, en particulier un trouble mental, par exemple une schizophrénie avec des hallucinations ou des idées délirantes de changement de sexe. Dans notre expérience, cela reste assez rare.
Proposer des options de traitement pour d’éventuelles altérations de santé mentale co-occurentes qui pourraient constituer un facteur de pronostic moins favorable et/ou justifier un accompagnement spécifique (par exemple, l’association à un trouble de personnalité ou à un trouble sévère du spectre autistique chez l’enfant ou chez l’adulte).
Evaluer les modalités d’ajustement psychosocial des patient-e-s.
Mettre en place un accompagnement médico-psychologique individualisé ajusté au mieux aux attentes et à l’état mental du patient, avant, pendant, et dans certains cas, après une transition.
Dépister des facteurs de vulnérabilité médicaux, psychiques, sociaux (comme des facteurs de risque cardiovasculaire contre-indiquant les hormones, une déficience intellectuelle, un isolement social majeur ou une extrême précarité sociale).
Informer et accompagner les patient-e-s dans l’exploration de différentes modalités d’expression de leur identité sexuée, ainsi que de leurs diverses options thérapeutiques.
Aux âges de transition, s’assurer des conditions optimales du relais de l’accompagnement entre les professionnels de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent vers ceux des équipes adultes.
En fait, l’enjeu de l’évaluation minutieuse et sur un temps suffisant d’une demande de transition consiste à co-estimer avec la personne trans le rapport entre les bénéfices pouvant être attendus de manière réaliste pour elle et les risques encourus lors d’une telle entreprise, à court, moyen et long terme. De façon plus globale, l’évaluation par un psychiatre a pour objectif d’aider les patients à s’installer dans un rôle de genre confortable, le plus harmonieux possible et les préparer à prendre des décisions éclairées sur les interventions médicales disponibles et leurs implications psychiques, sociales, professionnelles, sexuelles et légales.
Source :Ghu Paris, psychiatrie et neuroscience.
Ce que j'en retiens, c'est que ça ressemble plus à un accompagnement sur la question de l'identité, puis de la transition si nécessaire.
Y a une dimension de dépistage de divers troubles, physiques, sociaux, etc.
C'est quand même plus qu'une "simple" démarche psychatrique.
Et je ne m'attarderai pas sur la justification ou non de la prise en charge de la transition par la secu avec toi.
Pour ce qui est d'Acwi et de ton ignore list : not my problem.